J’ai eu la chance d’aller sur le festival de la bouffe : Eat&Drink. Je fais ce premier article pour partager mon expérience, faire des critiques et proposer des solutions pour les jours à venir ou les années à venir.
Pour avoir organisé des événements tels que Samedi Pizza (+50 participants) et des camps et session de jeunes (+1000 participants), je tiens à dire qu’organiser un événement est très dur. Quelque soit l’aspect de l’organisation que vous prendrez, il y a des challenges à relever chaque fois. Si ce n’est pas les fournisseurs qui livrent tard, c’est le courant qui est coupé. Ce disclaimer est important à faire pour que cet article ne ressemble pas à du dénigrement. Dans ma position, je peux dire ce que je veux parce que j’en suis légitime. Qu’en plaise aux détraqueurs.
Voici ce que je pense. Après quatre années d’organisation à Cotonou, j’espérais voir mieux. J’espérais que certains détails ne soient pas négligés. Surtout, j’espérais une expérience originale qui n’est pas juste de louer un espace à remplir de restaurants et personnes qui veulent manger.
La logistique.
Je suis allé sur le festival deux fois dans la journée. Une fois à midi et une fois à 19h. La première fois, rien n’était près. Je suis venu la faim au ventre, pensant que j’aurais de quoi assommer ma faim. Mais que nenni. Je ne sais pas si c’est parce que les gens ne sortent pas manger à midi et qu’ils préfèrent commander sur Gozem que les marchands ne se sont pas activés. Dans tous les cas, je n’ai pas trouvé de quoi manger. C’est presque à 14h que certains marchands étaient prêts et à cette heure ma pause était déjà terminée. Quand je suis revenu à 19h les stands étaient animés timidement et c’était plus rassurant.
L’espace
Frustration. En 2024, vous organisez un événement sans mettre des signalétiques ? Il n’y avait aucune plaque signalétique pour situer où était le parking. Heureusement que les policiers étaient sur place et ont su m’orienter quand je leur ai demandé la route. Vous me diriez que c’est pour ça qu’ils sont là ? Ce n’est pas plutôt assurer notre sécurité ? Mettre des panneaux de signalisations c’est la première des choses, même avant de mettre les drapeaux et les bâches des sponsors.
Il n’y a pas de plan du site ! C’est compliqué de se retrouver sur le lieu du festival. L’année dernière Miwakpon nous a fait un chic plan de site avec lequel nous avons pu retrouver où nous étions et où nous voulions aller. Je ne sais pas si c’est parce que le plan de site à été volé l’année dernière qu’elle n’a pas (encore) refait. Dans tous les cas, les organisateurs du Eat&Drink devrait changer ça dans la journée de demain si possible. Le public béninois est exigeant, même quand on lui a offert le ticket. Si je finis de manger et de boire et que je veux aller au chiotes, comment je fais pour y aller ? D’ailleurs, je n’ai pas vu de toilettes.
L’équipe
Je ne sais pas ce qui était prévu au début de l’événement mais j’ai comme l’impression que ça a un peu foiré. Cette partie, je la fais parce que Edna (oui, encore elle) s’en ait plaint dès son arrivée, et je trouve qu’elle a raison. Comment cela se fait-il que sur un festival de cette envergure, vous n’ayez pas de monnaie et même si cela arrivait, les hôtesses qui vendent les tickets disaient ne pas avoir de la monnaie. Les festivaliers trainaient donc à l’entrée, créant un embouteillage inutile. Le pire c’est qu’ils ne prennent pas le mobile money. Alors que Celtiis est partenaire de l’événement.
Un autre point est que la logique de vérification des tickets est bizarre. Comment pouvez-vous me demander ma carte alors que j’ai déjà le bracelet bleu au poignet. Si je l’ai, n’est-ce pas qu’à un moment donné, un membre de votre équipe a vérifié et me la mise au poignet ? C’était aussi une frustration que je trouve inutile.
Je ne vais pas passer ma soirée à critiquer les gens alors que j’ai une tonne de travail qui m’attends. En gros j’ai aimé que les organisateurs se surpasse pour organiser un événement alors que tout le monde crie qu’il n’y a pas l’argent dans le pays. Ce n’est pas parce que j’ai fait des critiques que je ne vais pas repartir. J’y serai encore le samedi mais pas pour la nourriture. J’y serai pour passer du temps avec mes amis et pour faire du tobogan. Si vous me cherchez, venez au niveau des jeux. J’y serai surement et si vous ne me voyez pas, c’est que je suis caché quelque part pour écrire l’article du jour. Puisse que demain est loin, buvez une tasse de thé et profitez d’aujourd’hui. Ceci est le jour 87.
Cet article fait partie du Challenge des 100 jours d’écriture que je fais actuellement. J’ai créé une chaîne WhatsApp pour partager chaque jour les articles. J’aborde plusieurs thématiques, toutes tournant autour de l’entreprenariat, de la culture générale, des opportunités, des écosystèmes et d’épanouissement personnel. Si vous êtes curieux et que vous voulez voir de quoi il s’agit, cliquez sur le bouton en bas. A bientôt de l’autre côté.