Aujourd’hui je ne serai pas dans la confrontation. Ne faites pas attention au titre. C’est juste un titre… mais ça n’en reste pas moins une vérité.
Parfois nous posons certaines questions dans notre tête et nous pensons que nous sommes les seuls qui les posons. Non. Presque le monde entier s’est posé ces mêmes questions.
Je viens de rentrer du premier jour du Festival We Love Eya. J’étais tout fatigué, parce que j’ai dépensé toute mon énergie à crier et à danser. Oui, je danse. Ma note du premier jour est un 7/10. J’aurais pu donner un 10/10 mais ils m’ont fait attendre 45 minutes dans les rangs aller sur le site. Il parait que le stock des bracelets était épuisé sur place. L’autre raison est que l’écran des festivaliers standards s’est coupé après que les baffles aussi aient arrêté de fonctionner pendant le passage de Maitre Gims et de Dadju. De façon générale c’était une très belle organisation pour ce que j’ai vu aujourd’hui. En plus ils ont commencé à l’heure et moi j’aime les choses de la ponctualité.
On ne va pas parler de l’organisation du festival aujourd’hui. On va parler de ce qui s’est passé ensuite. Comme les milliers d’autres festivaliers, quand je suis rentré chez moi, j’ai voulu enlever les bracelets mais je n’y suis pas arrivé. Une amie m’a écrit pour me dire qu’elle ne savait pas comment faire et quelle n’avait pas envie de prendre sa douche dedans. Comme une personne normale, je suis allé sur YouTube pour chercher et quand je tapais sur mon clavier, des suggestions sont venus. Cela veut dire que des gens ont eu le même problème que moi et qu’il y a même d’autres personnes qui ont fait des vidéos pour résoudre mon problème. Voilà ce qui est appraru à mon écran. Il y a même des gens qui ont cherché comment enlever un bracelet électronique.
Pour ceux qui souhaiteraient avoir le lien, je le partage avec vous. Moi j’ai pu enlever mon bracelet en suivant leur consignes. Voici le lien :
Cette histoire m’a rappelé que quelques semaines auparavant, j’avais vu une chanson sur le statut WhatsApp de quelqu’un et que je voulais chercher la musique sans lui demander. Je suis donc allé sur YouTube encore pour chercher la musique avec ce que je pensais être le titre de la chanson. Evidemment, je me suis trompé dans le titre, évidemment, il y avait d’autres personnes que moi qui avait fait la même recherche. Merci aux algorithmes de YouTube. Une autre fois encore, j’ai cherché sur YouTube comment arrêté une diarrhée. Une fois encore j’ai trouvé des solutions et ces solutions marchaient.
Regardez par vous-même.
Là où je veux en venir avec ces histoires c’est que nous les jeunes africains (et les vieux aussi), nous ne créons pas beaucoup de contenu sur les réseaux sociaux pour que cela aide notre communauté. C’est un très gros problème culturel que nous avons. J’ai passé mon baccalauréat avec des vidéos de YouTube comme support et aide parce que j’avais trop de retard sur mes camarades en classe. Je suis devenu l’amoureux des sciences que vous connaissez aujourd’hui parce que j’ai découvert les vidéos de Jamy : C’est pas sorcier.
C’est incroyable à quel point on ne voit presque pas de tutoriels sur des sujets sérieux produits par des jeunes africains. Ce qu’on voit plutôt, c’est beaucoup de coach de vie, de développement personnel et de Trading/cryptomonnaie/business en ligne. Même si la grande majorité d’entre eux ne sont pas très honnête.
Je veux aussi montrer du doigt que le référencement naturel ne se fait plus juste sur les moteurs de recherches. Il se fait aussi sur les réseaux sociaux parce que les gens ne vont plus directement sur Google pour chercher, ils vont d’abord sur YouTube, sur Instagram, sur Pinterest ou sur Facebook. On parle de Social Search.
Un conseil pour mes amis entrepreneurs qui me lisent, créez du contenu aussi sur les réseaux sociaux. Faites-le en premiers pour les moteurs de recherches mais faites-le aussi pour les réseaux sociaux où se trouvent votre cible. Les gens se connectent chaque jour sur les Zinternets pour cherches toutes les choses qui leur passe par la tête. Quel que soit à quoi vous pensez, sachez que vous n’être pas seuls, des millions de gens sont comme vous. Ce n’est pas juste vous qui êtes bêtes, le monde entier l’est donc respirez un bon coup et faites des moteurs de recherches vos meilleurs amis. Ceci est le jour 27.
Cet article fait partie du Challenge des 100 jours d’écriture que je fais actuellement. J’ai créé une chaîne WhatsApp pour partager chaque jour les articles. J’aborde plusieurs thématiques, toutes tournant autour de l’entreprenariat, de la culture générale, la gestion de produits, des opportunités, des écosystèmes et d’épanouissement personnel. Si vous êtes curieux et que vous voulez voir de quoi il s’agit, cliquez sur le bouton en bas.