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Poésie : Près du métro

On m’avait dit que la vie était plus belle

Que si j’arrivais à traverser la mer,

J’aurai une existence plus belle.

Jamais je n’aurai à fouiller les poubelles.

Alors j’ai fait ma valise, et j’ai fuis

Sans destination précise et sans avenir

Espérant au fond de moi atteindre l’autre rive

Pour vivre mon rêve… et non survivre.

Je m’en vais chercher le bonheur,

Là où il n’y a pas de peur,

Là où il n’y a ni faim, ni terreur.

J’espère pouvoir vivre

Et si je n’y arrive pas, un sincère sourire ;

Un regard joyeux et mon être recommencera à vivre.

Content d’avoir vu cette lueur

Brillée sur le visage des frères et sœurs

Je devais m’éloigner des bruits de fusils

Il fallait laisser ces tortures et ces cris

Le monde meurt par méchanceté. (Tout le monde le sait)

Les plus forts marchent sur les plus faibles (Tout le monde s’en fout)

Je tombe sous le poids de mon chagrin

Parce que tout le monde cherche son intérêt.

Ailleurs, il n’y a que de l’amertume

Et des personnes différentes qui font de leur possible.

Les habitants du métro n’ont pas de cadeaux

L’humanité n’y vaut pas plus que zéro

J’ai besoin d’amour, d’un petit sourire

Montrez-moi que la vie brille, qu’elle luit.

Pourquoi tous ces gens me méprisent-ils ?

Je ne demande qu’une pièce, l’espoir de m’en sortir

Je vous en prie ne me juger pas

Au fond, tout ce que je voulais, c’était un nouveau départ

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