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Jour 97: C’est pour qui la modestie?

group of women sitting on couch

Ces derniers jours, je pense beaucoup à 2017. Je pense aux rencontres et aux sensations que je ressentais à l’époque. C’était pour moi l’année où les choses se sont faites, où les choses se sont mises en place comme je le voulais. Je ne voudrais pas mentionner des gens ici… c’est l’année où j’ai rencontré le lever de soleil. L’intro étant faite, je vous rassure, ce n’est pas de mes souvenirs qu’on va parler aujourd’hui. Nous allons parler de la modestie et des opportunités qu’elle nous fait perdre.

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Quand je discutais avec Aurore, elle aimait me rappeler que je n’étais pas modeste. C’est très chinois ça. Pendant que moi je parlais des choses que je faisais dans mon pays et que je trouvais intéressant, elle trouvait que je faisais mon vantard. Depuis cette époque j’ai fait attention à la façon dont je me présentais et à la façon dont je parlais de mon travail. Je prenais le soin de ne pas mentionner les choses qui pourraient me mettre en avant. Sans le vouloir, je m’empêchais à moi-même de briller.


Quelques années plus tard, j’ai vu le mal que je me suis fait. Il a fallu que je reste un peu en contact de la culture professionnelle américaine pour savoir que ma « modestie » de l’époque n’avait servis qu’à réconforter des gens qui n’allaient pas me signer des contrats, encore moins des chèques. Quand il le peut, un américain n’hésite pas à parler de lui, de son travail et de ses accomplissements. Les personnes qui ont des discours structurés savent comment accrocher sur un sujet en mettant en avant leur savoir-faire et ce n’est même pas désagréable à écouter.
Remarquez la différence quand on demande à un américain ce qu’il fait dans la vie et qu’on pose la même question à un français. Un américain parlera quasi systématiquement de son travail tandis qu’un français répondra quelque chose en fonction de ses loisirs ou de son style de vie. Nous ne sommes pas là pour parler des héritages culturels des peuples. Des gens se définissent en fonction de ce qu’ils font, d’autres en fonction de ce qu’ils ont et d’autre encore en fonction de ce qu’ils sont.


Je vous parle de tout ça parce que j’ai entendu ce soir quelqu’un dire qu’elle n’aimait pas parler d’elle et qu’elle n’aimait pas l’exercice de se présenter. Pour elle c’est comme se mettre dans une case. Des personnes comme ça sont autour de nous et parfois même c’est nous. Je ne partage pas du tout votre avis ni votre position. Aujourd’hui, des millions de personnes dans le monde font la même chose que vous. Des millions de personnes se coiffent comme vous et s’habille comme vous… ou presque. Avec tout ça, si vous faites un minimum de différence, vous devez la montrer dans toutes vos prises de parole.


Je n’ai aucun complexe à dire ce que je fais ou ce que j’apporte comme valeur à ma communauté. Même si c’est un exercice qui reste dur, il faut qu’on s’entraîne. Nous avons d’un côté notre éducation qui nous rappellent l’humilité et la modestie. D’un autre côté, nous avons la galère et les opportunités manquées qui nous rappellent que nous n’en faisons pas encore assez.


Je ne vous dis pas le nombre d’opportunités que j’ai eu juste en ouvrant ma bouche et en disant les choses que je voulais et les choses que je pouvais apporter. J’ai sûrement perdu des opportunités aussi mais on s’en fout parce que c’est le gain qui compte. Ce qu’on a potentiellement perdu ne compte pas, d’ailleurs ça n’a jamais compter. Le premier concert auquel j’ai participé, j’ai pu avoir des tickets parce j’ai dit à la personne qui était venu nous en parler que j’en voulais. J’en ai eu pour moi et pour mon frère. Aussi simplement ! On a profité de la soirée comme des fous et ce soir-là, je lui ai dit que notre présence à cet événement était la preuve qu’une bonne expression de ce qu’on voulait pouvait ouvrir des portes. J’y croyais dur comme fer. J’avais 18 ans.


Une autre leçon que j’ai apprise du Général Erick, c’est qu’il y a des choses qu’il ne faut pas laisser passer. Quand il est question de la façon dont les gens vous traitent ou de la façon dont ils parlent de vous, soyez ferme ! Dites aux gens votre mécontentement et prenez des actions pour que cela ne se reproduise plus. Cette façon qu’on a de tout laisser à Dieu et de subir des mauvais traitements en silence parce que nous ne voulons pas que les gens disent que nous manquons d’humilité ou de modestie, ou que nous sommes difficiles, ne fait du mal qu’à nous même. La personne oh, l’humilité oh, la modestie oh, eux tous, leur mercon.

N’oubliez pas qu’il y a aussi un Dieu pour les cons.


J’ai arrêté de juger les gens de LinkedIn qui nous assomment avec leur « chers réseau ». Ils me fatiguent mais je ne les juge plus. Si tu ne fais pas ton marché toi-même, personne ne le fera pour toi. Chaque personne peut être une lumière dans son environnement. Le problème est que nous sommes dans un monde d’aveugle. Dites-leur à haute voix s’ils ne vous voient pas.
La modestie ne paie pas des factures. Restez concentrer sur le vrai combat. Parlez de vous. Parlez de ce que vous faites. Spéciale dédicace à ceux qui font les choses et qui nous en parlent sainement, sans qu’on ne ressente un quelconque sentiment d’infériorité. C’est de vous que nous tirons notre inspiration. Présentez-vous comme la personne que vous avez toujours souhaité être. Les présentations sont faites pour vendre du rêve. N’attendez pas que la vie vous mette K.O comme Francis avant de rêver. Ceci est le jour 97.

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