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Jour 3 : Mon nom est entrepreneuriat

Si vous ne me connaissez pas, c’est que vous venez de naître ! Je suis la vedette du moment. Je suis l’un des mots les plus utilisés ces dernières années. Autant certaines personnes ne savent pas de quoi je suis fait, autant d’autres le savent et souffrent sous mon joug.

Crédit photo : https://pin.it/dY5GCL7

Les gouvernements, institutions et organisations veulent que tout le monde vienne chez moi. Les jeunes aussi veulent venir chez moi parce qu’on leur a dit que j’avais un beau salon, une belle cuisine, une voiture de sport et un jet privé. Ils veulent tous venir à moi parce que je fais la une des plus grands magazines, parce que je vais en vacances à Bali, à Dubaï, parce que j’affiche une vie de rêve sur Instagram ou parce qu’on associe à tort mon nom à celui de mon cousin appelé Indépendance financière.

Ce qu’ils ne savent pas, c’est que ma maison est petite pour accueillir tout le monde, ma voiture va trop vite et que le chemin qui mène chez moi est glissant et accidenté. Je ne suis pas de tout repos et ceux qui arrivent à avoir leur temps pour eux, ce sont ceux-là qui me tiennent finalement à l’usure. Par ailleurs, les décideurs oublient souvent de créer un bon cadre pour que je m’y épanouisse ; ils ne connaissent malheureusement pas les difficultés que je rencontre. Ils ne savent pas que j’étouffe sous toutes ces mesures, sous tous ces impôts qu’on extirpe de mon corps.

J’ai souvent mal pour ces jeunes lorsque je vois des politiques crier partout que les jeunes devraient venir vers moi alors qu’il n’y a ici aucun endroit où ils peuvent s’asseoir pour souffler un peu entre deux combats. Cela ne me dérange pas d’accueillir le monde entier s’il le faut (au contraire) mais quand ce sont des jeunes, les poumons remplis d’espoir et les étoiles pleins les yeux que vous envoyez sur le ring de boxe, donnez-leur au moins des gants et des serviettes propres.

Les plus lâches et vicieux que je vois passer, sont les anciens. Ils ne disent pas souvent à leur jeunes sœurs et frères qu’ici, seuls les meilleurs et les chanceux restent ; qu’il n’y a pas de formule magique. Ils montrent à ces pauvres bleus que j’existe juste pour faire gagner beaucoup d’argent et créer beaucoup d’emplois.

Chers nouveaux, si vous me lisez, sachez que je ne permets pas systématiquement d’avoir la liberté financière. Cette liberté, vous pouvez l’avoir en travaillant dans une bonne entreprise ou votre personne et votre travail est valorisé. Moi, je sers avant tout à régler des problèmes rencontrés dans les communautés.

Mon nom est ENTREPRENEURIAT et seuls ceux qui sont passionnés, courageux, justes, fidèles, tenaces et intrépides peuvent porter mon nom. Si vous pouvez aller à l’école, allez-y et étudiez aussi sérieusement que possible. La caractéristique des gens qui réussissent avec moi, c’est qu’ils ne sont pas idiots.

Même si je ne suis pas très fière de moi, j’ai quand même fait les plus grands mythos de cette génération. Ceci est le jour 3.

Cet article fait partie du Challenge des 100 jours d’écriture que je fais actuellement. J’ai créé une chaîne WhatsApp pour partager chaque jour les articles. J’aborde plusieurs thématiques, toutes tournant autour de l’entreprenariat, des opportunités, des écosystèmes et d’épanouissement personnel. Si vous êtes curieux et que vous voulez voir de quoi il s’agit, cliquez sur le bouton en bas.  👇🏾 A bientôt de l’autre côté.

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