Dans les films de science-fiction de type Blacklist, vous entendez souvent parler du projet Pegasus. C’est souvent le genre de film où on parle de surveillance de masse, de piratage et de nouvelles technologies. Je vous dis la vérité aujourd’hui.
Le projet Pegasus est la plus grande affaire de cyber espionnage depuis l’affaire Snowden. L’affaire Snowden étant l’histoire d’un l’ancien agent de la CIA et consultant de la NSA (National Security Agency « Agence nationale de la sécurité ») qui s‘appelle Edward Snowden. Il aurait révélé à des journalistes un important volume de documents concernant la surveillance d’internet, des téléphones portables et de tous les moyens de télécommunication mondiaux par la NSA.
En effet, en 2013, on a découvert que le NSA avait mis en place un système de surveillance mondialisé de données. Aujourd’hui les révélations de Forbidden Stories, épaulées d’un consortium de journalistes, montrent que cette surveillance est généralisée et concerne tous types de nations.
Pegasus est le nom d’un logiciel espion vendu par une société israélienne. Ce programme transmet des messages, des photos, bref, tout ce qui se passe dans les téléphones. Le téléphone devient donc l’espion infiltré dans nos vies grâce ou à cause de ce logiciel.
Pegasus n’est fourni qu’à des États ou à des services de renseignement pour lutter contre la criminalité et le terrorisme… à la base.
Dans la pratique, 50000 numéros de téléphone ont été sélectionnés comme cibles de ce logiciel. Il s’agit par exemple des téléphones de militants, d’hommes politiques, de journalistes, d’avocats, etc.
Ce projet est plus dangereux que ce qu’on a vu précédemment parce que c’est une entreprise privée qui vend un logiciel extrêmement intrusif à des états connus pour leur politique répressive en matière des droits de l’homme, et contre des journalistes. Parfois, on voit que des états utilisent ce logiciel contre ces propres citoyens.
La société qui a conçu le logiciel affirme qu’elle a pour mission de sauver des vies et non de les mettre en danger. Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous des raisons d’avoir peur ou d’être parano d’une surveillance de vos conversations WhatsApp ou bien de votre historique de recherches ? En tout cas, je trouve qu’on n’est jamais trop en sécurité sur les Zinternet. Ceci est le jour 10.
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