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La révolution numérique Africaine doit être gratuite !

Si vous êtes en Afrique et précisément en Afrique de l’ouest (on parle de ce qu’on connaît), vous avez sûrement entendu parler de cette révolution numérique dont l’Afrique doit forcément faire partir. Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave ; vous êtes juste comme moi il y a un moment. Nous allons parler aujourd’hui de mon avis sur la question de cette fameuse révolution numérique.

Vous n’êtes pas sans savoir que l’Afrique n’a participé à aucune autre révolution industrielle jusqu’à celle-ci où elle semble avoir toutes ses chances. La première révolution industrielle a été européenne, la deuxième a été américaine, la troisième (qui est celle de Internet) a été asiatique et tous les pronostiques pour la quatrième révolution industrielle, celle de l’intelligence artificielle, sont pour l’Afrique. Personnellement je le souhaite à notre chère continent.

Je trouve qu’on n’est pas encore bien préparé pour cette révolution. Quand on parle de révolution, cela renvoie  l’image d’une forte mobilisation. Une telle mobilisation que personne ne peut l’arrêter quand elle se met en marche. Il convient que chaque acteur de cette révolution prenne ses armes et lutte pour la cause commune : rendre cette révolution Africaine. Ce n’est pas gagné d’avance. Je vous explique dans les lignes suivantes pourquoi et surtout je vais proposer des solutions pour qu’on y arrive.

1. La révolution ne peut que ce faire en masse.

Il faut que la théorie d’une Afrique unique soit mise en œuvre. Si chaque pays, chaque peuple doit se lever pour faire cette révolution seul, c’est qu’on est encore très loin d’avoir compris. J’ai une théorie très simple. Jusqu’à preuve du contraire, aucun pays africain, quelque soit sa taille ou son PIB n’est en mesure de gérer seul cette révolution. Même le Nigéria qui est pour l’Afrique ce que la Chine est pour l’Asie. Un homme averti m’a dit un jour que la seule possibilité pour qu’on s’en sorte est une union de tous les pays Africain. Chère Union Africaine, et si on commence à se pencher sur les condition d’une union physique et réelle ? Plusieurs pays installent ou ont déjà des data center. Une grande avancée dans ce combat de la donnée mais il faut qu’il y ait un centre Africain qui forme, gère et assure sur toutes les questions de données en Afrique. Libre aux différents pays de protéger à leur manière leurs propres données car ne l’oublions pas, celui qui possède la donnée possède tout. Je ne vais pas m’étaler sur les bons et les mauvais côtés de cette union. Tout ce qu’il est important de savoir, c’est que ce combat est un combat continental. Que les pays arrêtent d’être égoïstes et travaillent ensemble. Je peux revenir plus tard sur les clauses de cette union si vous me le demander dans les commentaires.

2. L’Afrique est pauvre.

J’assume toute la responsabilité de cette affirmation. Les chiffres le montrent très bien, l’Afrique est actuellement en construction et sa position n’est pas la meilleure dans le classement des continents. Ce continent qui aura d’ici quelques années la plus jeune population du monde serait donc la dernière de la classe? C’est une chance ! Une fois encore, j’assume cette affirmation. Suivez mon raisonnement. Nous n’avons pas eu la malchance de participer aux révolutions industrielles précédentes. Nous n’avons « pas vraiment » connu la période des trains à vapeur qui sont ennemis de la couche d’ozone et que les propriétaires changent actuellement pour des trains plus écologiques: des métros. Nous n’avons « pas vraiment » connu les ferrys et les bâtiments flottants sur eau à charbon qui polluaient les océans et l’atmosphère.

Pour posséder des transports en commun, nous iront directement nous procurer des meilleures machines. Vous l’avez compris, le fait que nous soyons pour le moment dernier nous permet de sauter les étapes d’échecs et de nous hisser au même niveau que les autres continents. Nous sommes comme cet enfant qui passe ses sept premières années à la maison et qui, le jour de l’inscription, rentre en CM2. (Je suis désolé si vous n’êtes pas d’accord avec mon analogie). Nous n’avons pas les moyens de payer nos erreurs. Il faut sauter des classes et investir autrement les ressources. Grâce à Internet et à la mondialisation, nous pouvons acquérir le meilleur des savoirs et posséder les dernières technologies. L’Afrique devrait simplement tricher sur la Chine. En connaissant ce qui n’a pas marché dans le cas de la Chine et des autres continents, nous pourrons en dix ou quinze ans au plus devenir puissance mondiale. Moi j’y crois. Je ferai ce qui est nécessaire de mon côté…

3. Le secret est dans la gratuité.

Je l’ai dit au niveau du précédent point, nous pouvons faire en sorte que la prochaine révolution soit nôtre. J’ai aussi dit que l’Afrique était pauvre. Cela veut dire dans un premier temps que nous n’avons pas les moyens de payer nos erreurs et pour éviter de faire ses erreurs, il faut se baser sur les erreurs faites par les autres continents. Dans un second temps, cela signifie que le vieux continent doit trouver un moyen pour préparer ses jeunes à l’économie et aux métiers de demain car c’est de ça qu’il s’agit, relever l’Afrique qui est à genoux. Pour ce faire, nous n’avons autre choix que de préparer les jeunes africains par les outils et les technologies de Internet. Comment y arriver alors que précédemment j’ai moi-même affirmer que notre continent était pauvre ? Il y a heureusement quelque chose qu’on appelle le monde de l’Open Source. C’est un monde magnifique où tous les outils sont gratuits et téléchargeable à volonté. C’est un monde de partage et de collaboration. Vous savez quoi ? Il faut que l’enseignement des jeunes Africains se fasse dans ce monde. Cela vous semble peut-être banale actuellement (J’ai aussi eu cette impression quand on m’en a parlé) mais quand on franchit le pas vers ces outils, on s’en veut de ne pas y être depuis longtemps. Je peux vous dire que cet article que j’écris est depuis un système d’exploitation gratuit et ouvert ; j’écris dans un éditeur de texte gratuit et ouvert. Écouter la musique, regarder des vidéos, bref, tout ce que j’avais l’habitude de faire sur Windows ou IOS, je le fais gratuitement sans me soucier des virus.
Imaginez un monde où vous pouvez faire de la modélisation gratuitement, faire de la programmation informatique, écrire, lire, etc sans avoir peur des virus et des pannes. Si ce monde vous intéresse, vous n’avez qu’à sauter de l’autre côté.
J’ai jugé cet ensemble d’outils idéal pour l’Afrique parce qu’ils sont ludiques, faciles à mettre en œuvre, documentés, accessibles gratuitement et modifiables. Je vous en parlerez profondément dans un prochain article. 

4. Pas de révolution sans internet.

Vous l’avez sûrement déjà compris, il n’y aura pas de révolution sans Internet. Le contraire aurait été insensé déjà parce que cette révolution serait celle de l’intelligence artificielle et qui dit intelligence artificielle dit forcément Internet.
Comment l’Afrique peut-elle espérer un développement si certains pays de ce continent, au lieu de travailler pour l’accessibilité (à faible coût) de l’Internet, travaillent au contraire pour qu’elle soit chère, surveillée et censurée ? Avec Internet nous sommes au même niveau d’information que le monde. Avec Internet nous avons relativement les mêmes chances que les autres. Avec Internet nous pouvons toucher plus de monde, travailler ensemble quelque soit notre localisation. Avec Internet nous avons une chance pour réaliser ce rêve de puissance économique sur lequel nous fantasmons en secret depuis des années. Internet est pour le moment notre seule chance. Il est important que de vraies réflexions se fassent pour l’accès au monde de l’Afrique.

Il faut que nous gardons à l’esprit quatre choses :
1- La révolution ne peut se faire qu’en masse
2- L’Afrique est pauvre
3- Le secret est dans la gratuité
4- Pas de révolution sans internet.

N’oublions pas de partager avec qui on le sent, de donner nos avis dans les commentaires et d’identifier ceux qu’il faut sur nos différents réseaux. The future is now.

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